L’industrie des matériaux traditionnels est sous pression. Les réglementations strictes et la demande sans cesse croissante de produits durables et écologiques obligent les entreprises à trouver des moyens nouveaux et innovants pour fabriquer leurs produits. Une solution qui gagne en popularité est l’utilisation de matériaux biosourcés.
Les matériaux biosourcés sont fabriqués à partir de ressources renouvelables, comme les plantes ou les micro-organismes. Ils sont souvent considérés comme une alternative plus durable et plus écologique aux matériaux traditionnels, tels que les plastiques ou les métaux.
Toutefois, l’utilisation de matériaux biosourcés n’est pas sans poser de problèmes. Ils peuvent être plus coûteux à produire que les matériaux traditionnels et leurs propriétés peuvent être difficiles à contrôler. Cela signifie que, pour l’instant, les matériaux traditionnels et les produits biosourcés sont susceptibles de devoir coexister.
La réglementation environnementale 2020, entrée en vigueur le 1er janvier, donne la priorité aux matériaux biosourcés.
L’idée est d’augmenter la part des matériaux biosourcés utilisés dans les secteurs agricole et forestier. Ces matériaux sont censés remplacer l’utilisation de combustibles fossiles (comme le pétrole et le gaz) dans ces secteurs, réduisant ainsi les émissions de carbone. Avec le nouvel accord, les pays développés s’engageront à réduire leur consommation annuelle totale des biocarburants les plus utilisés de 10 % d’ici 2020.
Matériaux traditionnels et produits biosourcés sont contraints de cohabiter depuis le début des années 2020.
Ces derniers bénéficient en effet d’un avantage sur les premiers, dicté par la réglementation environnementale. Cependant, ils doivent respecter certaines conditions avant d’être utilisés.
Depuis le début des années 2020, matériaux traditionnels et produits biosourcés sont contraints de coexister. Ces derniers bénéficient d’un intérêt toujours croissant en matière de transition écologique, mais les premiers détiennent toujours une part de marché non négligeable. Cette cohabitation n’est pas sans défis, car les deux secteurs sont parfois en concurrence l’un avec l’autre.
Le secteur des matériaux biosourcés connaît une croissance rapide et devrait atteindre 5 billions de dollars d’ici 2030. Cette croissance est tirée par la demande des consommateurs pour des produits plus durables, ainsi que par les politiques gouvernementales qui favorisent l’utilisation des ressources renouvelables. Cependant, les matériaux traditionnels dominent encore dans de nombreuses industries, telles que la construction et la fabrication automobile.
Cette coexistence peut être difficile, car les deux secteurs se font parfois concurrence pour des parts de marché. Cependant, c’est aussi une opportunité de développer de nouveaux produits et applications qui combinent le meilleur des deux mondes.
Les nouvelles règles qui ont été mises en place au début de l’année favorisent les produits biosourcés.
Depuis le 1er janvier 2020, un nouvel ensemble de règles a été mis en place qui établit une préférence pour les produits biosourcés. Cependant, ces produits doivent répondre à certains critères pour être considérés.
Ce changement vient en réponse à l’attention accrue portée à la durabilité environnementale et à la nécessité de réduire notre dépendance à l’égard des matériaux traditionnels qui nuisent à l’environnement. Les matériaux biosourcés sont considérés comme une option plus durable, car ils proviennent de sources renouvelables.
Cependant, tous les matériaux biosourcés ne se valent pas. Afin d’être pris en compte en vertu des nouvelles règles, ces matériaux doivent répondre à certaines normes établies par le gouvernement. Cela inclut des critères tels que le fait d’être fabriqué à partir de ressources renouvelables, d’avoir une faible empreinte carbone et d’être biodégradable.
Les nouvelles règles sont un pas dans la bonne direction pour créer un avenir plus durable.
Matériaux traditionnels et produits biosourcés : une cohabitation à marche forcée ?