Depuis des années, le secteur de l’immobilier utilise une série de certifications de durabilité, de qualité et d’efficacité énergétique pour répertorier le parc immobilier et mettre en évidence les bâtiments les mieux notés.
La possibilité de classer des portefeuilles de bâtiments en fonction de leurs références “vertes” est très utile pour mieux les positionner sur le marché de la vente et de la location, ainsi que pour attirer les investissements. Ces certificats ne sont pas obligatoires, mais ils ajoutent de la réputation et de la valeur à vos bâtiments et à votre organisation.
En outre, dans le contexte de la sensibilisation à l’environnement et de la réduction des émissions, les professionnels de l’immobilier ne peuvent plus être laissés de côté. Les bâtiments nécessitent beaucoup d’énergie et contribuent à l’émission de gaz polluants, il est donc de plus en plus important de mesurer, réduire et contrôler ces informations.
À ces fins, diverses certifications internationales sont disponibles pour établir des cadres comparatifs dans le secteur immobilier. Les principales sont BREEAM, LEED et WELL.
Dans un article précédent, nous avons présenté ces certifications de bâtiments durables (LEED, BREEAM, WELL). Cependant, dans l’article de cette semaine, l’accent est mis sur les aspects énergétiques de chacune d’entre elles, afin que vous ayez une vision complète avant de faire le grand saut. En effet, nous allons examiner de plus près les exigences énergétiques de ces accréditations de durabilité et les analyser une par une, en considérant le poids de la gestion de l’énergie dans le résultat.
Nous avons déjà défini et expliqué l’origine de ces certifications de bâtiments écologiques dans notre précédent article. Cette fois, nous voulons nous concentrer sur les aspects énergétiques de chacune d’entre elles afin que vous ayez une vision complète avant de faire le grand saut.
Dans cet article, nous allons examiner de plus près les exigences énergétiques de ces certifications de durabilité. Nous les analyserons une à une et évaluerons le poids de la gestion énergétique pour chacune d’entre elles.
Les certifications de bâtiments durables mesurent un large éventail d’aspects des bâtiments, de la conception initiale aux matériaux utilisés dans la construction, en passant par l’approvisionnement en énergie ou la connectivité des bâtiments.
Chaque certification a ses propres particularités, bien qu’elles aient toutes l’énergie comme facteur commun. Que vous construisiez un nouveau bâtiment ou que vous souhaitiez améliorer les performances et le classement de vos propriétés existantes, DEXMA peut vous aider à obtenir le meilleur score dans le domaine de la gestion énergétique.
La gestion de l’énergie dans BREEAM
La certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method), label de qualité dans le secteur immobilier, est probablement l’accréditation la plus connue avec plus de 500 000 bâtiments certifiés dans le monde et la plus utilisée au Royaume-Uni.
Cette certification évalue 10 points principaux, dont les matériaux utilisés, les déchets de construction et l’innovation.
Sur ces 10 points, 5 sont directement ou indirectement liés à la gestion de l’énergie :
Santé et bien-être. Ce point évalue des domaines tels que le confort thermique et la qualité de l’air pour les utilisateurs finaux du bâtiment.
Énergie. Utilisation d’énergies renouvelables, équipements à faible consommation, compteurs intelligents et existence d’un système de surveillance et de contrôle.
Eau. Réduction et réutilisation de la consommation d’eau.
Pollution. Comprend les émissions de carbone, directement liées à la consommation d’énergie et mesurables avec un SGE grâce aux calculateurs de CO2.
Innovation. Cette catégorie est actuellement la plus flexible de toutes. Les caractéristiques du bâtiment sont étudiées au cas par cas. L’utilisation d’un système de gestion de l’énergie tel que la plateforme DEXMA, ainsi que son intégration avec d’autres systèmes numériques, peuvent ajouter des points à votre évaluation, vous aidant ainsi à obtenir un meilleur résultat.
Comme nous l’avons montré, il existe de nombreuses sous-catégories dans la BREEAM et cela peut être un peu écrasant. L’évaluation BREEAM n’est pas simplement une réussite ou un échec : il y a des normes minimales à respecter, et plus vous obtenez de points, plus la reconnaissance est élevée (bon, très bon, excellent et exceptionnel). Par conséquent, en investissant du temps dans des mesures d’efficacité énergétique et dans un système de gestion de l’énergie (SGE), vous pouvez ajouter des points à votre score en vue de votre certification BREEAM.
Gestion de l’énergie LEED
La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) est plus axée sur l’efficacité énergétique et la réduction des émissions.
Les paramètres de l’accréditation LEED se concentrent sur l’efficacité énergétique (y compris l’utilisation de l’eau, la qualité de l’air et les émissions de CO2), et sur l’utilisation d’énergies renouvelables pour l’approvisionnement en énergie. En effet, 35 % du score de la certification LEED est directement lié au changement climatique. Ainsi, les mesures d’efficacité énergétique, les bâtiments à efficacité énergétique quasi nulle (nZEB), dont nous avons parlé récemment, et même les stratégies d’autoconsommation d’énergie marqueront le plus de points.
L’accréditation LEED prend en compte les aspects de la construction, de l’entretien et même de la démolition des bâtiments. En outre, elle va au-delà du seul bâtiment, puisqu’elle évalue également les aspects qui contribuent aux émissions de gaz, tels que les transports utilisés pour se rendre au bâtiment ou l’accès aux transports publics.
Bien que cela puisse sembler être trop d’aspects à prendre en compte dans une seule certification de durabilité, des exigences spécifiques sont fixées pour chaque projet. Ces exigences sont adaptées selon que le projet concerne la conception et la construction d’un nouveau bâtiment, l’entretien d’un bâtiment existant, sa démolition ou son application au développement urbain.
Dans les bâtiments existants, pour obtenir le label LEED, il faudra fournir des informations sur la performance du bâtiment et le suivi de la consommation. Les informations de conception originales telles que les plans ou les matériaux ne sont pas prises en compte dans la notation, mais les performances réelles du bâtiment et les mesures de contrôle mises en place le sont.