Alors que la conférence sur le climat COP27 commence à Charm el-Cheikh, les dirigeants mondiaux sont sous pression pour prendre des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. La politique de lutte contre le changement climatique s’intensifiera au cours de l’année à venir, à mesure que les effets du changement climatique deviendront plus évidents. Une attention particulière sera portée à l’action des pays développés, qui ont émis le plus de gaz à effet de serre au cours du siècle dernier. Les dirigeants des pays en développement seront également sous pression pour prendre des mesures pour réduire les émissions et aider à atténuer les effets du changement climatique.
Ce n’est pas prendre un grand risque d’annoncer maintenant que la COP27 à Charm el-Cheikh ne sera pas un succès. Quoi qu’il en soit, cette décision aura été prise au moment où cet article paraîtra sous presse. La raison en est double : premièrement, parce que les négociations de la COP27 ne portent pas sur le changement climatique, elles portent sur l’argent ; et deuxièmement, parce que même si un accord est conclu sur la manière de répartir le butin, cela ne changera rien au climat. Les pays développés du monde – les principaux responsables du changement climatique – ont clairement indiqué qu’ils n’étaient pas prêts à faire des sacrifices pour réduire leurs émissions. Ils sont plus intéressés à trouver des moyens de tirer profit de la crise qu’à la résoudre.
Le changement climatique est un problème mondial, et ses effets se font déjà sentir sur les humains et l’environnement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les nations qui pèsent le plus sur l’environnement ne sont pas sur la bonne trajectoire. Le plus grand pays du monde, la Chine, a été interpellé pour ses pratiques environnementales. Le pays a été accusé de “destruction gratuite de l’environnement” et de contribution au changement climatique. La Chine n’est pas la seule dans ce cas ; d’autres pays, dont les États-Unis, ont également été critiqués pour leur impact sur l’environnement. La bonne nouvelle est qu’il y a des signes de progrès. Par exemple, la Chine s’est engagée à atteindre un pic de ses émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030 et à réduire sa consommation de charbon. Les États-Unis se sont également fixé pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2025.
Le changement climatique est l’un des problèmes mondiaux les plus urgents de notre époque, et ses effets se font déjà sentir dans le monde entier. La Chine, pays le plus peuplé du monde, est aussi le plus gros émetteur de gaz à effet de serre et le plus gros consommateur de charbon, qui fournit l’essentiel de l’énergie du pays. La Chine prend des mesures pour réduire son impact sur l’environnement, mais il reste encore beaucoup à faire. Le pays s’est engagé à atteindre un pic de ses émissions d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. Mais les critiques disent que ces objectifs ne sont pas assez ambitieux compte tenu de l’ampleur du problème. Les actions de la Chine sur le changement climatique auront un impact majeur sur l’effort mondial de lutte contre cette crise. Le pays doit faire plus pour réduire ses émissions et s’éloigner des sources d’énergie polluantes si nous voulons avoir une chance d’éviter des hausses de température catastrophiques.
Le changement climatique affecte déjà notre planète et notre mode de vie
En tant que pays le plus riche du monde, les États-Unis sont aussi son plus gros consommateur d’énergie. Cela ne devrait pas surprendre, étant donné le lien entre la richesse et la consommation d’énergie. Mais ce qui peut surprendre, c’est que l’Américain moyen consomme plus de deux fois plus d’énergie que l’Européen moyen. Cette consommation élevée s’accompagne d’un lourd tribut environnemental. Les États-Unis sont responsables d’environ un quart de toutes les émissions mondiales de gaz à effet de serre, plus que tout autre pays. Et bien que notre économie ait connu une croissance constante au cours des dernières décennies, nos émissions ont en fait augmenté d’environ 10 % depuis 1990. De toute évidence, quelque chose doit changer. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe déjà de nombreuses façons de réduire notre consommation d’énergie, du simple changement de nos habitudes quotidiennes à l’investissement à grande échelle dans les sources d’énergie renouvelables. Il est temps que les Américains commencent à prendre des mesures contre le changement climatique chez eux.
Il peut être tentant de céder au pessimisme et de penser qu’il n’y a plus qu’à jeter de la soupe sur certains. Le changement climatique est un problème redoutable, mais c’est un problème que nous pouvons tous aider à résoudre en apportant de petits changements dans notre vie quotidienne. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire pour réduire notre empreinte carbone et aider à ralentir les effets du changement climatique. En apportant de simples changements à nos routines quotidiennes, nous pouvons avoir un impact important sur l’environnement. économiser l’énergie, recycler et conduire moins sont d’excellents moyens de réduire votre empreinte carbone. Vous pouvez également soutenir les sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie solaire et éolienne. Chaque petit geste compte!
Colloque «Immobilier, un nouveau monde»
En France, l’immobilier est un gros consommateur d’énergie, représentant 43% du total. C’est aussi un gros émetteur de gaz à effet de serre, responsable de 23% des émissions.
L’accord de Paris sur le climat se fixe pour objectif de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre de tous les secteurs, y compris le secteur résidentiel. Il existe de nombreuses façons de rendre les bâtiments plus économes en énergie et de réduire leur empreinte carbone. Par exemple, des mesures peuvent être prises pour améliorer l’isolation et l’étanchéité à l’air, installer des panneaux solaires ou des pompes à chaleur, ou utiliser des systèmes de chauffage à faible émission de carbone comme les chaudières à biomasse. Rendre nos maisons plus écoénergétiques n’est pas seulement bon pour l’environnement, cela peut également aider à économiser de l’argent sur les factures d’énergie.
Au fur et à mesure que le monde progresse, la façon dont nous pensons à nos maisons évolue également. Le changement climatique est un problème réel et urgent, qui nécessite une nouvelle réflexion en matière d’immobilier. L’Institut de l’épargne foncière et foncière (IEIF) a organisé un colloque à Paris le 8 novembre sur ce sujet. Le thème du colloque était «Immobilier, un nouveau monde» avec un accent sur la façon dont le changement climatique affectera l’avenir du logement. C’est une conversation importante à avoir, car nos maisons sont souvent notre plus gros investissement. Il est crucial que nous réfléchissions à la façon dont ils résisteront aux changements de l’environnement. Il y a eu beaucoup de discussions lors du colloque sur les moyens de rendre nos maisons plus durables. Cela inclut des choses comme l’utilisation de sources d’énergie renouvelables et de matériaux qui sont meilleurs pour l’environnement.
Comme il le souligne, cet objectif de 49 % a été fixé à un moment où la politique européenne visait une réduction globale des émissions de 40 %. Depuis lors, le bloc a relevé son ambition de réduire ses émissions de 55 % d’ici 2030. Mais même cela pourrait ne pas suffire pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a déclaré que les pays développés doivent réduire leurs émissions de 25 à 40 % en dessous des niveaux de 1990 d’ici 2030 si le monde veut avoir une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Cela signifie que l’UE devrait réduire ses émissions d’environ 60 % si elle veut faire sa juste part. Alors pourquoi l’UE n’a-t-elle pas fixé un objectif plus ambitieux pour 2030 ? L’une des raisons est qu’il a déjà du mal à atteindre ses objectifs actuels.
En ce qui concerne le changement climatique, on a souvent l’impression que le jeu est contre nous. Mais, face à ce défi, nous ne sommes plus complètement démunis. De nombreux travaux ont été menés sur ce sujet par plusieurs organismes publics. Par exemple, l’Environmental Protection Agency a créé un cadre d’atténuation du changement climatique qui décrit les meilleures pratiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le cadre est conçu pour aider les entreprises et les organisations de toutes tailles à réduire leur empreinte carbone et à rendre leurs opérations plus durables. De plus, le programme Energy Star de l’EPA fournit des ressources et des conseils sur la façon d’améliorer l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les maisons. Grâce à ces programmes, nous pouvons commencer à agir contre les changements climatiques à la maison et au travail.
Alors que nous commençons à agir contre le changement climatique, nous voyons à quels obstacles nous nous heurtons. La rénovation de nos appartements est une première étape nécessaire, mais nous nous heurtons rapidement à la question du coût. Beaucoup d’entre nous ne peuvent pas se permettre le coût initial de rendre nos maisons plus éconergétiques. Nous devons également tenir compte des coûts permanents de choses comme les factures d’électricité et la consommation d’eau.
Dans un rapport récent, le projet Shift détaille comment le changement climatique commence déjà à avoir un impact sur notre vie quotidienne – et pas seulement en termes de conditions météorologiques. Le groupe signale une augmentation des inondations et des incendies de forêt ainsi que des vagues de chaleur et des sécheresses plus extrêmes. Mais ce n’est pas seulement l’environnement physique qui est affecté ; notre santé mentale et émotionnelle est également mise à rude épreuve. Le rapport soutient que le changement climatique est “un multiplicateur de menaces” – ce qui signifie qu’il peut exacerber des conditions préexistantes telles que l’anxiété, la dépression et le SSPT. Alors, que pouvons-nous faire à ce sujet? Le projet Shift affirme que l’une des choses les plus importantes que nous puissions faire est de voter pour des politiciens qui ont fait de la lutte contre le changement climatique une priorité.
Au cours de la dernière année, les promoteurs et les professionnels de la construction ont fait d’énormes progrès dans la lutte contre le changement climatique. D’octobre 2021 à septembre 2022, un total de 367 846 logements ont été mis en chantier. Il s’agit d’une augmentation significative par rapport à l’année précédente, alors que seulement 48 346 unités avaient été mises en chantier. L’industrie de la construction a longtemps été l’un des plus gros pollueurs au monde. Mais avec de plus en plus d’entreprises faisant de la durabilité une priorité, cela commence à changer. Ces 367 846 logements ne sont que le début d’un virage beaucoup plus large vers des pratiques de construction durables. L’un des principaux objectifs de la construction durable est de réduire l’empreinte carbone des bâtiments. En utilisant des matériaux respectueux de l’environnement et économes en énergie, les promoteurs et les professionnels de la construction peuvent faire une grande différence. Ces nouveaux logements sont un excellent exemple de cet engagement envers la durabilité en action.
Priorité donnée à la rénovation
Alors que le débat sur la manière de lutter contre le changement climatique se poursuit, une chose est certaine : nous devons agir maintenant. Pour le projet Shift, la priorité doit être donnée à la rénovation, moins émettrice de CO2 que la construction neuve. Actuellement, les 900 000 emplois et 300 000 logements aux États-Unis sont responsables de près de la moitié de toutes les émissions. En rénovant les bâtiments existants, nous pouvons non seulement réduire les émissions, mais aussi créer des emplois et améliorer nos communautés. Le projet Shift nous aidera à faire exactement cela. Grâce à la formation et à l’assistance technique, Shift aidera les travailleurs à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour entrer sur le marché du travail vert. Et en investissant dans des rénovations écoénergétiques, nous pouvons économiser de l’argent sur nos factures d’énergie tout en protégeant notre environnement.
Lorsque, par exemple, un groupe immobilier annonce le démarrage de la construction d’un immeuble résidentiel dans lequel la température devrait pouvoir être maintenue à un niveau confortable pour les occupants sans recourir à la climatisation ou au chauffage, c’est un signe encourageant que le climat le changement est pris au sérieux par certains dans l’industrie du développement. Bien que ce type de construction ne soit pas encore la norme, on espère qu’à mesure que de plus en plus de constructeurs prendront conscience des avantages environnementaux et financiers de la construction de maisons « respectueuses du changement climatique », cela deviendra une pratique courante. Non seulement cela aiderait à réduire notre dépendance aux combustibles fossiles, mais cela permettrait également aux propriétaires d’économiser de l’argent sur leurs factures d’énergie. À une époque où beaucoup ressentent des difficultés financières, cela pourrait être un soulagement bienvenu.