Le succès de l’ACIM est attesté par les 170 participants à la conférence de Lyon, ainsi que par le nombre croissant de partenaires institutionnels, y compris le gouvernement. Tout récemment, l’organisation a collaboré avec le Centre Scientifique et Technique du Bois (CSTB) pour recevoir la certification QB53, qui est un gage de qualité pour les entreprises de construction modulaire. Anca Cronopol du CSTB a déclaré que la construction modulaire est une solution pertinente aux problèmes climatiques et environnementaux, et que la certification QB53 garantit la sécurité des bâtiments pour les assureurs et les contrôleurs techniques. Vincent Pavanello, fondateur du think tank Real Estech, estime que la construction industrialisée doit profiter de l’engagement du gouvernement en faveur de l’industrie et du Plan France 2030 pour dialoguer avec les responsables locaux et promouvoir ses solutions d’avenir.
Le rapprochement d’organismes tels que le CSTB, la DHUP (Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages), l’INRS et l’OPPBTP témoigne d’un intérêt croissant pour cette industrie. En produisant des modules plus durables et plus rentables dans un contexte d’augmentation des coûts, et en transférant le travail effectué sur les chantiers vers des usines offrant des conditions de travail plus favorables, ce secteur offre de nouvelles opportunités.
L’année 2024 s’annonce mouvementée pour l’ACim qui fête son 20e anniversaire. L’organisme professionnel mettra l’accent sur la numérisation, en améliorant les outils de la profession pour suivre les avancées technologiques. De plus, elle travaillera également à l’élaboration d’une réglementation professionnelle modulaire afin de s’assurer que le marché est correctement réglementé. Enfin, l’internationalisation de l’industrie modulaire sera un sujet de préoccupation pour les entreprises françaises.