Depuis la nuit des temps, les hommes ont pu construire des maisons en utilisant du bois, de l’argile, de la paille et de la chaux. Ces derniers temps, des matériaux plus solides et plus isolants comme le béton, le ciment et les produits pétrochimiques sont devenus la norme. Néanmoins, l’écorce fait un retour en force en tant qu’option plus écologique.
À long terme, elles peuvent être plus coûteuses, mais à mesure que la recherche et le développement progressent, les performances remarquables qu’elles offrent font qu’elles valent la peine d’être dépensées, en particulier à une époque où les coûts de l’énergie augmentent. Cela est d’autant plus vrai que la valeur de la nature ne peut être quantifiée si l’on tient compte du changement climatique.
Ces dernières années, le bois a acquis un nouveau statut dans l’industrie du développement. Des méthodes avancées permettent d’obtenir des niveaux d’isolation exceptionnels. Niels Delpierre, spécialiste de l’éco-construction, le constate : “Le mur est construit dans un caisson en bois, avec deux panneaux de bois entrecoupés d’un isolant, soit de la paille, soit des fibres de bois en vrac, soit des fibres de chanvre. Pour le compléter, l’argile est utilisée comme revêtement, offrant des performances thermiques spectaculaires.”
Il faut environ quatre semaines pour que les éléments de la structure soient prêts en usine, puis trois jours seulement sont nécessaires pour assembler une maison familiale. Ce gain de temps est remarquable en termes de rapidité de construction. Toutefois, le bois présente certains inconvénients, tels qu’une mauvaise isolation phonique et une légèreté insuffisante. Il doit donc être associé à d’autres matériaux, comme le ciment traditionnel.