Le 27 janvier, un “engagement en faveur du développement durable” a été signé dans le but de mettre en place une filière de valorisation des sédiments issus de l’entretien des ports et des voies navigables.
Chaque année, environ 50 millions de tonnes de sédiments sont rejetés dans l’océan en raison de l’entretien des 8 500 km de voies navigables françaises. Or, cette vase contient une pléthore de minéraux qui pourraient remplacer ceux recueillis sous la surface de la terre ou sur le littoral.
A l’occasion de la signature de cette convention, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Bérangère Couillard, la région Haut-de-France, l’IMT Nord Europe, Voies navigables de France (VNF), et le CD2E, ainsi que 12 autres porteurs de projets, se réjouissent de mettre en place un système de recyclage en Haut-de-France pour ce matériau.
Transformation en béton, ciment, asphalte…
Le ministère de la Transition écologique a déclaré que l’objectif est d’utiliser les sédiments de la vase pour soutenir la croissance d’un secteur industriel en France, plus précisément dans la région des Hauts-de-France, en utilisant ce matériau pour produire du béton, de l’asphalte, du ciment et d’autres produits.
La mise en œuvre de cette boucle d’économie circulaire a le potentiel de créer 400 emplois dans la région, voire davantage si elle est étendue à d’autres régions de France.
Bérangère Couillard, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie, a déclaré que “la réutilisation de ce matériau peut être un atout pour le secteur du bâtiment dans notre pays, ainsi qu’une réponse pour le maintien des ressources de la planète. Rien que dans la région des Hauts de France, 300 000 tonnes de ressources minérales peuvent être récupérées – jusqu’à dix fois plus qu’en France en général. Recycler correctement revient à mieux préserver notre environnement et sa diversité biologique.”