Le président Emmanuel Macron a rencontré le 8 novembre les quatre groupes cimentiers producteurs de clinker en France pour discuter du plan de réduction des émissions de CO2. Les groupes prévoyaient une baisse de 24% des émissions d’ici 2030. Macron était satisfait de la proposition et a félicité les entreprises pour leurs efforts de réduction des émissions. Il les a encouragés à poursuivre leur travail afin d’atteindre les objectifs énoncés dans le plan.
Ciments Calcia, Lafarge France, Eqiom et Vicat ont été reçus le 8 novembre par le président de la République. L’industrie cimentière prévoit une baisse de 24 % des émissions de CO2 d’ici 2030. L’industrie cimentière française s’est engagée à réduire son empreinte carbone. Les quatre entreprises ont signé un engagement à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone de 24 % d’ici 2030. Cela est conforme aux objectifs de l’Accord de Paris. Les entreprises se sont également engagées à investir dans la recherche et le développement pour réduire davantage leurs émissions.
Pour rappel, indique le communiqué, l’industrie cimentière a réduit ses émissions de 40% depuis 1990. Elles sont passées de 17,7 millions de tonnes à 10,5 millions de tonnes. Cette réduction équivaut à retirer toutes les voitures de la circulation au Canada pendant six mois. L’industrie prévoit une baisse de 24 % des émissions de CO2 d’ici 2030, ce qui équivaudrait à retirer toutes les voitures de la circulation au Canada pendant quatre mois.
Afin de réduire les émissions, l’industrie du ciment investit des centaines de millions d’euros dans des installations supplémentaires à haut rendement énergétique. On espère que d’ici 2030, les émissions seront réduites de 24 %. L’industrie a travaillé dur pour améliorer son bilan environnemental ces dernières années et ce dernier investissement est un signe de son engagement à réduire son impact sur l’environnement.
On espère que d’autres industries emboîteront le pas et feront des investissements similaires afin de contribuer à réduire les émissions à tous les niveaux. Ce serait une avancée majeure dans la lutte contre le changement climatique.
1. Afin d’atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris, il est essentiel que nous trouvions des moyens de capter et de stocker le dioxyde de carbone (CO2).
2. Le ciment est l’une des principales sources d’émissions de CO2, il est donc crucial de trouver des moyens de réduire les émissions de ce secteur.
3. Une technologie prometteuse est le CSCV – captage, stockage et récupération du CO2. Cette technologie a le potentiel de réduire les émissions de la production de ciment de 24 % d’ici 2030.
4. CSCV fonctionne en captant le CO2 des gaz de combustion des cimenteries et en le stockant sous forme solide. Ce CO2 capturé peut ensuite être utilisé dans d’autres industries, telles que la production d’aliments et de boissons, où il peut être utilisé comme ingrédient carbonaté ou à des fins de carbonatation.
5. Une boîte à outils pour la filière
L’industrie cimentière met tout en œuvre pour réduire ses émissions et prévoit une baisse de 24 % des émissions de CO2 d’ici 2030. Ce travail intense sur les procédés industriels se double d’un soutien au secteur de la construction avec, par exemple, la disponibilité de ciment décarboné. La production de ciment est responsable d’environ 8 % des émissions mondiales de CO2, toute réduction est donc significative. L’industrie a travaillé dur pour améliorer ses références environnementales et cette dernière prédiction est le résultat de ce travail.
